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  • Je dessine peu souvent mais quand j'essaie, je ressors souvent un kerobéro version peluche ou un mokona :-). On dit que l'âme d'une femme ressort par ses yeux ... Là, je confirme, on reconnaît facilement tous les yeux dessinés connus !


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    Autrefois la jeunesse occidentale était inspirée par l’Amérique avec l’avènement des comics et des modèles de référence américains comme James Dean, Elvis Presley, Marilyne Monroe…Selon le sociologiste américain Steve Dubin, la culture dite « de jeunes » semble avoir épuisé les réserves de la culture pop américaine.

    De nos jours la mode est au « nipponisme », phénomène qui se retrouve dans d’autres pays tels que la Chine et plus précisément dans la ville de Hong Kong, l’île de Taiwan ou encore à Singapour ville de Malaisie, ou les traces d’une influence japonaise se retrouve dans le « look » des jeunes filles. Les adolescentes sont des « répliques » des nippones de Shibuya et Harajuku (quartiers à la mode situés a Tokyo.)
    Et même si leurs parents préfèrent les marques comme Gucci ou Prada, pour les jeunes Asiatiques la mode qui s’adapte le mieux à leur personnalité, à leur corps, à leur teint, à leurs cheveux, est obligatoirement « made in Japan ».
    La frénésie asiatique pour la culture pop japonaise peu dans certains cas être perçue comme une provocation envers la génération des parents et grands parents. Le Japon ayant très longtemps été en conflit avec les pays avoisinants (comme la Corée), celle-ci répondant par une forme de boycott des produits culturels nippons. Les restrictions concernant ce type d’articles n’ayant été levées que récemment : en 1994.

    Depuis quelques décennies le phénomène s’étend même de l’autre côté du globe : en Occident et aux U.S.A.
    Visages et models asiatiques, catalogues de mode qui s’inspire de la jeunesse Tokyoïte, décoration post-zen, vêtements Kawaii, émissions de MTV consacrées à la techno nippone, sushi bar, le Japon est « tendance ».
    A Londres : Un musée et une galerie d’art ont consacré une exposition à la BD japonaise.
    A Cologne : La maison de la culture japonaise à installé dans le hall d’entée deux appareils purikura.
    Paris, Lyon, Toulon ou les « mangamaniaques » se pressent autour des rayons de la FNAC dédiés à la BD nippone. Fanatiques de tout ce qui vient du Japon : Des jeux vidéos comme Final Fantaisy, à la pop jap. ou encore au visual rock…

    Gackt et Mana de l’ancien groupe de visual rock Malice Mizer


    Le Japon s’impose comme un pôle de séduction et de désir pour les Occidentaux stimulant notre imaginaire, représentant « l’exotisme » de par ses deux facettes : d’un côté le Japon du 19ème siècle avec ses geishas, la cérémonie du thé et les samouraïs, d’un autre côté LE pays du 21ème siècle : une société de consommation à la pointe de la technologie.


    Les origines :

    Peut être l’avènement des jeux vidéo ou l’introduction du walkman entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, ou encore la vague des dessins animés japonais présentés lors des émissions pour enfants tels que récréA2 et plus tard le Club Dorothée.
    Certains pensent que la vision d’un Japon « robotique » remonte au film « Blade Runer » en 1982 ou les images de science fiction se confondent avec la représentation d’un futur dominé par l’Orient. Le héro évolue dans un décor composé d’étalages orientaux et de vendeurs de sushi, d’un écran publicitaire dominant la ville sur lequel apparaît tour à tour le visage d’une Japonaise et le logo Coca-Cola. L’action se déroulant dans un Los Angeles transformé en citée asiatique.
    Dans le livre de William Gibson « Neuromancien » (1984), la première partie du roman se situe à Chiba, quartier du Japon dédié aux produits « technologiques ».
    Il est dépeint un orient de science fiction très proche de l’Orient d’aujourd’hui : hologrammes et néons multicolores, bière Kirin et cigarette Yeheyuan, « hôtel capsule »…
    En 1993 la sortie de la revue « wired » à célébré la cyberculture et à marqué l’esprit de la décennie.
    On peut voir sur la couverture de son premier numéro, une inscription en caractère japonais signifiant : « otaku ». Terme dont le sens premier est souvent méconnu. En effet il est avant tout péjoratif. Selon les éditeurs de la revue, il s’agit du mot employé par les Japonais pour définir les jeunes en marge de la société et de la réalité sociale, car complètement immergés dans un univers virtuel.
    Plus tard ce terme sera repris par les Occidentaux et réapproprié pour désigner les passionnés de bande dessinées et d’animations japonaises.
    Mais c’est principalement la production nippone qui à débarqué en Occident dans le courant des années 90, celle que les fans des animes définissent comme le « Second Impact » (expression empruntée à l’anime de science fiction « Evangelion » ou le « Second Impact » évoque le mystérieux cataclysme provoqué par un « ange » qui s’est abattu sur la Terre en l’an 2000), pour le distinguer de la première vague des dessins animés japonais des années 70/80 comme « Goldorak », « Mazinger », « Heidi », « Candy »…
    Cette fascination pour les animes à engendré la création de fanzines, de salons spécialisés et autres sites internets…
    Durant le « Second Impact » des productions comme « Dragon Ball » ou encore « Sailor Moon » ont connu un vif succès. Plus complexes de par les messages qu’ils font passer certaines œuvres comme « Akira », »Ghost in the Shell » ou encore « Evangelion » sont devenues de véritables séries cultes.


    La production nippone n’épargne aucune tranche d’age : les ados et les adultes cherchent des réponses dans des séries qui poussent à la réflexion : « Lain », « Perfect blue »…
    Les enfants eux succomberont à des inventions qui ont fait parlé d’elles dans tous les médiats de la planète et connu sous le nom de « Tamagotchi » et de « Pokemon ».


    Les « dangers » que suscitait l’américanisation dans les années 50/60 sont déjà bien loin. De nos jours c’est le Japon et sa culture qui se trouvent sur le banc des accusés :
    Les réfractaires faisant la guerre aux inconditionnels du Japon craignant que cet assaut d’images ne dénature « notre culture ». Les « mangamaniaques » quand a eux n’ont qu’une vision minimaliste de la culture nippone et se trouvent eux aussi dans le faux.
    Qu’en adviendra t-il du phénomène de mode que suscite le Japon ? Peut on espérer que ce fabuleux pays sera un jour « apprécié » dans sa globalité et non par bribes…

     



    Audele le 10/10/2004

     



    1 commentaire
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    Voilà une artiste qui ne manque pas de charisme asiatique ! Sous ces allures japonisantes dépourvues de nez, le tout dessinés avec un trait léger, je suis tombée instantanément sous le charme des cartes postales que l'on proposait dans une carterie de ma ville d'enfance.
    Depuis, je le conseillerais à qui en voudras bien contempler la beauté !!
    Le site internet : http://www.misstigri.fr/

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